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Lady Di : qui est l'homme qui aurait pu la sauver ?

Rédigé par leral.net le Mercredi 12 Juillet 2017 à 17:21 | | 0 commentaire(s)|

Quelques heures avant sa mort,  Hasnat Kahn cher­cha à la joindre au télé­phone. En vain. Comme le révèle le livre Lady Diana, une prin­cesse en héri­tage (ed. First docu­ment). 

Il fut son dernier coup de cœur, peut-être le seul homme qui l’aima vrai­ment. Quand elle rencontre le cardio­logue pakis­ta­nais Hasnat Kahn au cours de l’au­tomne 1995, à l’hô­pi­tal Royal Bromp­ton, Diana tombe sous le charme immé­dia­te­ment. Elle a trente-quatre ans, elle n’a jamais été aussi belle et sexy.  

Elle est venue rendre visite à Joseph Toffolo, un proche parent au mari de son amie acupunc­trice, Oonagh Shan­ley-Toffo­loo, victime d’une crise cardiaque. Hasnat, chef de clinique, le soigne et pénètre dans la chambre lorsque la prin­cesse se trouve au chevet de son ami. Absorbé par les soins, il ne la remarque pas. Diana n’a pas l’ha­bi­tude qu’on l’ignore ainsi. N’est-elle pas la femme la plus photo­gra­phiée au monde, la plus dési­rée aussi ?

Hasnat l’in­trigue, il est diffé­rent des autres hommes qu’elle fréquente. Il a trente-six ans, un enbom­point, des pulls en laine feutrés, aime le jazz et la junk-food. Ce fils aîné d’une famille de quatre enfants, issu de la haute bour­geoi­sie de Jelum, au nord de Lahore, est libre comme l’air. Ni femmes, ni enfants dans ses bagages.

C’est ines­péré pour la prin­cesse. Elle est immé­dia­te­ment sous le charme du chirur­gien musul­man. Elle commence alors une cour sauvage, se débrouillant pour avoir le numéro de télé­phone du chirur­gien, lui envoyant des fleurs, des mots. Elle le drague ouver­te­ment, lui trou­vant des faux airs de l’ac­teur Omar  Sharif. Très vite, l’ap­par­te­ment de la prin­cesse à Kensing­ton Palace embaume l’en­cens, son dres­sing se remplit  de tuniques et de panta­lons en soie portés par les femmes pakis­ta­naises. Douce­ment, le chirur­gien tombe sous le charme de la prin­cesse.

Leur rela­tion s’ins­talle et Lady Di prend l’ha­bi­tude de passer la nuit avec Khan dans la petite chambre où il dormait lorsqu’il était de garde à l’hô­pi­tal Royal Bromp­ton ou chez lui, dans son deux-pièces foutoir de Chel­sea.  Elle a l’im­pres­sion de vivre la rela­tion la plus épanouis­sante de sa vie, l’avoue à ses amies. « J’ai trouvé la paix ! », confesse-t-elle.

Il refuse tous ses cadeaux, veut vivre une rela­tion calme, loin des flashs des photo­graphes. Le luxe, la vie dans les palaces … non merci ! Il aime la discré­tion, la simpli­cité. Quand la prin­cesse le reçoit chez elle, il boit de la bière, regarde le foot à la télé­vi­sion. Chez Kahn, Lady Di passe l’as­pi­ra­teur, repasse, cuisine. Elle a l’im­pres­sion d’être enfin une « femme normale ». Erreur.

Le bruit commence à se répandre dans Londres que la prin­cesse aime un docteur. Kahn se sent traqué, il déteste ça. Diana veut offi­cia­li­ser leur rela­tion, il refuse, il ne se sent pas prêt pour sortir de l’ombre et vivre au bras de la prin­cesse en pleine lumière. Au bout de deux ans de rela­tion, la prin­cesse rompt au mois de juillet 1997, histoire de provoquer Kahn. Elle noue avec Dodi Al Fayed pour le rendre jaloux.

Le soir de sa mort, le 31 août, comme le révèle le livre, Hasnat cherche à joindre Diana. Le télé­phone sonne dans le vide. Lady Di a changé de numéro de portable sans préve­nir son ex-amant. Que voulait-il lui dire ? Nul ne le sait. Hasnat a toujours gardé le secret. Pour ne jamais trahir son grand amour.